Copyright © 2010. Tous droits réservés.Contactez l'auteur à marechal.aqp@gmail.com

Le tourisme du Tardenois

Les vestiges du chateau de Fére en Tardenois


Inattendue, la découverte du château de Fère dans un parc immense. Au sommet d'une motte précédée d'un large fossé, l'architecte a bati une muraille à sept pans, flanquée de tours circulaires aux angles. Il fut construit de 1206 à 1260 par Robert de Dreux, petit-fils de Louis VI le Gros, roi de France. Il appartint à la première maison Valois-Orléans, Valois-Angoulême. En 1528, La mère de François Ier l'offrit au connétable Anne de Montmorency pour son mariage.


Celui-ci prend le temps de modifier considérablement la forteresse et d'élever un superbe pont-galerie couvert de deux étages dont le premier servait de passage tandis que l'étage supérieur était une salle consacrée au jeu et à la vie mondaine. Une large porte entourée de deux tourelles ouvre sur la cour, un heptagone irrégulier flanqué de sept tours circulaires aujourd'hui en ruines.
Ce pont, toutes proportions gardées, rappelle fortement le château de Chenonceau.
Il est classé monument historique.
Visite libre.
Accés par la D367 depuis Fère en Tardenois direction Fismes.  

Les Fantômes


Le monument dit "Les Fantômes" est réalisé par le sculpteur français Paul Landowski (1875-1961) et érigé dans la plaine de Chalmont à Oulchy-le-Château dans l'Aisne, à l'endroit précis où se décida le sort de la Seconde bataille de la Marne en 1918.
« Ces morts je les relèverai !!  » c'est la promesse de Paul Landowski en 1916, alors qu'il participe à la Première Guerre mondiale.
Pour ce mémorial Landowski a composé une double sculpture exprimant l'ambiguïté de la victoire de la France et de ses alliés dans cette guerre .
La première est implantée en haut de la butte de Chalmont. C'est un groupe, en granit, constitué de 7 soldats et d'un jeune homme nu, hauts de 8 mètres. Chaque soldat incarne une arme : une jeune recrue, un sapeur, un grenadier, un colonial, un mitrailleur, un fantassin et un aviateur. Ils ont les yeux clos et sont légèrement inclinés comme se relevant de leur linceuil. Les 7 fantômes entourent et protègent le jeune homme nu, jeune martyr protégé par ses aînés revenus de la mort.
À l'avant de ce groupe, la deuxième sculpture est une femme dénommée La France. Quatre plates formes séparent La France des Fantômes; ceux sont les quatre années de guerre. La France, érigée au premier plan au bas de la butte, symbolise la victoire et l'espoir. Son bouclier a protégé le pays.

Le monument se trouve sur la D279 entre Beugneux et Wallée au nord-est d'Oulchy le Chateau, à 11 km à l'ouest de Fère en Tardenois. 

Camille Claudel, fille du Tardenois


Camille Claudel, sœur aînée de Paul Claudel, naquit le 8 décembre 1864 à Fère en Tardenois. Depuis l'enfance, Camille est passionnée par la sculpture et commence très jeune à travailler la glaise. Appuyée constamment par son père qui prend conseil auprès d'Alfred Boucher, Camille doit affronter la très forte opposition de sa mère, laquelle aura toujours une violente aversion pour cet art qui passionne son aînée. En 1882, alors que les Claudel séjournent à Wassy, Camille persuade sa famille d'emménager à Paris, à l'exception de son père retenu par ses obligations professionnelles. Cela, afin de perfectionner son art auprès des maîtres. Elle a d'abord étudié avec Alfred Boucher qui lui donne des cours d'art de sculture. Lorsqu'il gagne le Prix de Rome, celui-ci demande à Auguste Rodin de le remplacer pour son court ce qui permet à Camille Claudel de rencontrer Rodin. Trés vite, il tombe sous le charme du génie de Camille. Elle passe des corps nu à une science des attitudes plus originale et maîtrisée qui relève de son génie propre. "La Valse" est l'un de ses chef-d'œuvres qui montre le plus l'étendue de son talent. Camille Claudel vise à saisir sur le vif le vécu d'un geste simple, dans l'intensité de l'instant. Elle s'attarde au moment qui s'échappe et réussit magistralement à en faire sentir toute la densité tragique. Vivant misérablement, Camille Claudel s'enferme bientôt dans la solitude et sombre peu à peu. Sa famille, incapable de faire place à l'exceptionnele artiste qu'est Camille, décide de l'interner en mars 1913. Elle passera les trente dernières années de sa vie à l'asile d'aliénés de Montdevergues, où elle est affreusement malheureuse sans jamais recevoir une seule visite de sa mère ni de sa sœur, mais seulement de son frère Paul qui ne vient la voir qu'une seule fois par an. Elle meurt le 19 octobre 1943. Elle est inhumée quelques jours plus tard au cimetière de Montfavet, puis ses restes seront transférés dans une fosse commune, son corps n'ayant pas été réclamé par ses proches.


Créez votre site web sans programmationDernière mise à jour : samedi 9 octobre 2010